Vous n'arrivez pas à savoir quel est le meilleur régime alimentaire ?
C'est normal, il n'y en a pas.
Ou plutôt si, il y a un différent pour chaque personne, à un moment donné et dans un environnement donné.
Néanmoins, quand on se plonge dans la littérature actuelle concernant l'alimentation, on arrive à dégager plusieurs constantes qui font globalement consensus.
Voyons donc celles que l'on peut retirer des différentes "diètes" à la mode, sans aucun dogmatisme :
Le végétarisme :
Comme évoqué dans un précédent article, les produits végétaux et notamment les légumes doivent occuper une place de choix dans votre assiette car ils vont apporter de nombreux nutriments (vitamines et minéraux), ainsi que des fibres, nécessaires au bon fonctionnement cellulaire.
On conseille notamment en général un repas végétarien le soir avec des légumes crus et cuits selon un mode doux, accompagnés d'un hydrate de carbone comme la patate douce, le sarrasin, les céréales non raffinées et les légumineuses ou encore les pommes de terre vapeur, en fonction de votre activité de la journée.
Le régime Paléo :
De ce mode alimentaire qui comporte plusieurs "écoles", on en retirera de nombreux points bénéfiques tels que : limiter au maximum les produits ultra-transformés, industrialisés, raffinés... et dans une moindre mesure les céréales à gluten.
La diète méditerranéenne :
Souvent encensée, et pour de bonnes raisons, on pourra largement s'en inspirer en particulier pour ce qui concerne son apport en graisses et protéines de "bonne qualité" (huile d'olive -vierge, première pression à froid et bio-, petits poissons gras...) ainsi qu'en légumes frais.
Le régime carnivore :
Beaucoup plus à débat d'un point de vue éthique, sanitaire et environnemental, on conseille plutôt de limiter les produits carnés (environ 2 à 3 fois par semaine pour la volaille et 1 fois de la viande rouge au maximum) en privilégiant la qualité, idéalement des petits élevages locaux en plein air. Moins mais mieux !
Les abats seront particulièrement intéressants pour leur apport en nutriments, ainsi que les bouillons d'os ou encore la peau des volailles pour leur apport en collagène notamment.
La diète cétogène :
Elle consiste à consommer le moins possible d'aliments glucidiques et donc à se tourner plutôt vers les légumes faiblement amidonnés, les graisses, les protéines animales... Si ce régime a montré des résultats dans le traitement de certaines pathologies, il est cependant très contraignant et demande une forte adaptation du corps pour lequel les glucides sont de base le carburant de prédilection.
Contrôler ses glucides de manière générale pourrait néanmoins présenter certains intérêts : c'est le cas notamment en première partie de journée où la sensibilité à l'insuline est plus forte et où la consommation de protéines (et lipides) va favoriser la sécrétion de dopamine et donc l'éveil.
Pour les sportifs d'endurance, notamment longue distance, il sera aussi intéressant d'habituer son corps à fonctionner sur les "graisses", carburant moins facile à utiliser pour celui-ci mais presque inépuisable.
On n'oubliera cependant pas d'effectuer des recharges glucidiques après les gros entrainements et/ou à la fin des journées où l'on a eu une activité relativement importante.
Vous l'aurez compris, il n'y a pas de régime miracle mais plutôt un équilibre personnel à trouver selon votre tempérament, votre activité, votre environnement, votre patrimoine génétique.
Par exemple, un indien sera en général plus adapté au véganisme qu'un européen du Nord dont les ancêtres ont dû consommer une grande part de produits animaux lors des hivers où les végétaux ne fournissaient pas de nourriture.
Dans tous les cas, privilégiez la simplicité et le bon sens, la qualité et les produits bruts et naturels, locaux et de saison, biologiques et issus d'un mode de production respectueux de l'environnement et de la santé !
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